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European Women's Lobby - EWL
Direct Link to Full Statement: http://www.womenlobby.org/SiteResources/data/MediaArchive/Mailings%20to%20members/statement_financial_crisis__EN_10_09_09_en.pdf
The Impact of the Financial & Economci Crisis on Women
Urgency of a Gender Perspective
One year after the onset of the financial crisis, the
EWL has published a Statement
to the attention of European policy
makers. At this time, predictions abound concerning the ‘end’ of recession and
the return to growth, but the EWL analysis of the effects of the crisis and the
nature of the reform packages that our governments have put in place to tackle
it, is critical.
Due to persistent gender inequalities, the crisis was
from the start, and remains, gendered in its nature and its effects. Women’s
absence from decision-making positions in those fields that caused the crash
has been well-documented, but the attention given to lay-offs in the
construction and car industries has further exacerbated the misleading image of
this crisis as one that concerns primarily men. Women, more integrated into the
labour market than ever before, are nevertheless also direct victims,
especially as women are more likely than men to be in precarious employment
positions. There are four times as many women as men in part-time jobs in the
EU, an area excluded from unemployment statistics. Their families, to whom
women dedicate a higher proportion of their income than their partners, will
also suffer.
The EWL argued from the beginning that it was
essential to acknowledge, understand and analyse the impact of the crisis
on women, and to design recovery plans at
national, European and international levels that would explicitly seek to
address and rectify this impact. In one sense, the crisis and subsequent
reforms represented an opportunity to ensure that the same
weaknesses in our systems were not allowed to persevere and produce similar
catastrophic effects in the future, including the absence of women in economic
and financial decision-making and the lack of regard for innovative thinking
and methods such as gender budgeting and feminist economics. This has not
happened. At the European level, the recovery plan was explicitly gender blind.
The effects of the crisis are far from over, and while many key opportunities to learn from history and implement much-needed changes have already been passed by, more are yet to come. Nevertheless, this window of opportunity cannot stay open indefinitely. Continuous denial of the gender impact of the crisis coupled with the exclusion of women from the shaping the post-crisis framework runs the very serious risk of leading to a rapid return to a ‘business-as-usual’ approach, which while designed for ‘recovery’, will only in the long term have detrimental consequences for all stakeholders, not least women. Political will and concrete actions are needed now. For the European Union, a good place to start would be to ensure gender parity in the distribution of top jobs to be decided at the upcoming Summit of 29-30 October...
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L’impact de la crise sur les femmes
Un an après
le début de la crise financière, le LEF publie une Déclaration à
l'attention des décideurs politiques européens. Aujourd’hui, les prédictions
abondent sur la « fin » de la récession et le retour à la croissance, mais
l'analyse que fait le LEF des effets de la crise et de la nature des paquets de
réformes que nos gouvernements ont mis en place pour y faire face, est critique.
En raison d'inégalités persistantes entre les femmes et les hommes, la nature
de la crise ainsi que ses effets ont touché et continuent de toucher les femmes
et les hommes différemment. L'absence de femmes aux postes de décision dans les
secteurs à l’origine de la crise a été bien documentée, mais l'attention
accordée aux licenciements dans les secteurs de la construction ou de
l’industrie automobile a renforcé l'image trompeuse d’une crise qui ne toucherait
principalement que les hommes. Les femmes, plus intégrées au marché du travail
qu’auparavant, sont néanmoins aussi des victimes directes de la crise, d'autant
plus qu’elles sont plus susceptibles que les hommes d'occuper des postes de
travail précaires. Il y a quatre fois plus de femmes que d'hommes dans les
emplois à temps partiel dans l'UE, situations qui ne sont pas reprises dans les
statistiques du chômage. Leurs familles, auxquelles les femmes consacrent une
proportion plus élevée de leur revenu que leurs partenaires, en souffriront
également.
Dès le début, le LEF avait soutenu qu'il était essentiel de reconnaître,
comprendre et analyser l’impact de la crise sur les femmes, et de concevoir des
plans de relance aux niveaux national, européen et international qui
tiendraient explicitement compte de ses effets différenciés sur les femmes et
les hommes et chercheraient à combattre et corriger les inégalités. En un sens,
la crise et les réformes qui l’ont suivie représentaient une occasion de faire
en sorte que les faiblesses de nos systèmes ne puissent persévérer et produire
les mêmes effets catastrophiques à l'avenir, notamment l'absence de femmes des
cadres décisionnels économiques et financiers et le manque d’égard pour des
pensées et des méthodes novatrices telles que la budgétisation de genre et
l'économie féministe. Cela ne s’est pas passé ainsi. Au niveau européen, le
plan de redressement était explicitement neutre et indifférent aux effets de
ses mesures sur les femmes.
Les effets de la crise sont loin d'être terminés, et alors que de nombreuses
opportunités pour tirer des leçons de l'histoire et mettre en œuvre des
changements encore nécessaires sont déjà loin derrière nous, d'autres sont
encore à venir. Néanmoins, cette fenêtre d'opportunité ne peut rester ouverte
indéfiniment. Le déni continu de l'impact différencié de la crise sur les
femmes et les hommes, associé à l'exclusion des femmes du processus de mise en
œuvre du nouvel ordre économique, court le risque très grave de conduire à un
retour rapide vers une approche centrée sur l’entreprise avant tout
('business-as-usual'), qui, tout en étant conçue pour la ‘relance’, ne
pourra qu’avoir sur le long terme des conséquences préjudiciables pour nous tous,
pas seulement les femmes. Maintenant, il faut de la volonté politique et des
actions concrètes. Pour l'Union européenne, un bon début serait de veiller à la
parité entre les sexes dans la répartition des postes de haut niveau lors du
prochain Sommet européen les 29 et 30 octobre ...
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